# Contexte

La culture de l’égalité pour toutes et tous, du chemin à parcourir…

“L’admission des femmes à l’égalité parfaite serait la marque la plus sûre de la civilisation, et elle doublerait les forces intellectuelles du genre humain.”

Stendhal
Malgré les progrès observés ces dernières années dans la réduction des inégalités entre les femmes et les hommes, le chemin à parcourir reste important.

La mise en accusation de Harvey Weinstein, homme puissant du monde du cinéma aux États-Unis, est venue nous le rappeler. Un scandale qui a entraîné une vague d’indignation et de ralliements de milliers de femmes américaines au mouvement « Me-too ». Des dizaines de victimes murées elles aussi dans le silence, parfois depuis de nombreuses années, s’inscrivaient dans ce vaste mouvement de libération de la parole des femmes à travers le monde.

La France ne fait pas exception. Le mouvement « Balance ton porc » est né de graves accusations portées par des dizaines de femmes, contre des hommes de pouvoirs issus de tous les secteurs : politique, culturel, sportif, économique… Le point commun à toutes ces situations : la volonté d’en finir avec la discrimination,
la domination patriarcale subie par des millions de femmes et filles en France et dans le monde.

Des agissements, violences sexistes et sexuelles sont encore trop souvent commis en toute impunité.
Ces vastes mouvements de protestation signent-ils le glas d’une époque que femmes et hommes ne souhaitent plus cautionner, accepter au sein des organisations ?

Les abus sexuels et viols révélés, en février 2020, par la patineuse Sarah Abitbol, , dans son livre « Un si long silence », où elle accuse notamment son ancien entraîneur Gilles Beyer de l’avoir violée à l’âge de 15 ans, sont venus souligner la persistance de ces violences sexuelles et sexistes dont peuvent être victimes les filles et les femmes dans tous les milieux en France, y compris dans le sport. Les faits dénoncés dataient de 30 ans. Gilles Beyer a été cité dans d’autres cas similaires par le passé, sans être inquiété.

Le monde du travail n’est pas épargné.
La culture d’entreprise en vigueur au sein de nombreuses organisations privées et publiques peut encore, sans forcément s’en rendre compte ni même le vouloir, laisser beaucoup trop de place aux comportements et actes sexistes, aux stéréotypes et aux discriminations fondés sur le sexe ou le genre.
Les conséquences de ces discriminations fondées sur le sexe ou le genre, peuvent avoir des répercussions sociales, économiques et sanitaires dramatiques, à la fois pour les victimes et leurs familles, mais également pour les organisations elles-mêmes qui se privent ainsi de potentiels et de ressources auxquelles elles pourraient prétendre.

Dans une société dans laquelle les femmes représentent plus de 50 % de la population et des consommateurs, comment ne pas les intégrer à tous les stades d’élaboration des politiques, des produits et services, de la conception en passant par le marketing, la communication, le service après-vente ? 
Comment promouvoir l’égalité et la mixité professionnelles, prévenir les discriminations, le sexisme, les stéréotypes de sexes ou de genres, promouvoir la diversité dans les secteurs public et privé ?