Les Simone. Conférence théâtralisé sur la mixité et le sexisme

Outil gratuit

Une vraie/fausse conférence hirsute et participative sur le sexisme, qui vient questionner le principe d’égalité Homme Femme dans notre société, bousculer nos préjugés et s’amuser de l’image de “la vraie femme” et de “l’homme le vrai”.

Description

RÉSUMÉ :
Mesdemoiselles, mesdames, vous vous sentez harcelées par le diktat de la féminité ?
Vous messieurs, par le diktat de la virilité ?
Vous ressentez un peu, beaucoup ou constamment un sentiment d’injustice vis à vis de comportements sexistes?
Ou peut-être que les choses telles qu’elles sont vous conviennent ?
Notre conférence est pour vous! Et votre avis nous intéresse.
Nous aurons l’honneur de réunir exceptionnellement près de chez vous, deux grandes personnalités : Madame de
Chamoineau (maîtresse de conférence et auteure de best-sellers) et Madame Duprés (Présidente de l’association
régionale « Femme, Femme, Femme » et animatrice d’ateliers de développement personnel).
Elles sauront, je n’en doute pas, répondre à vos attentes.

DISTRIBUTION :
Lilia Abaoub : comédienne
Daphné Amouroux : comédienne
Sandrine Bouvet : Auteure, metteuse en scène, comédienne

Philippe Gay : Accessoiriste
Carlos (Visual Suspect) : Supports de communication
Yves Petit : Photos
Durée : 1h10 + échange

FICHE TECHNIQUE :
– Espace scénique : 3 mètres de profondeur sur 6 mètres d’ouverture minimum.
– Jauge :
. Tout public : 200 personnes maximum si gradins.
. En scolaire : maximum 100 personnes.
possibilité de jouer 2 fois par jour.
– Possibilité de jouer ce spectacle en intérieur et extérieur, dans des salles non équipées.

DANS QUELS LIEUX ?
Le parti pris de ce spectacle est de s’adapter à tous types de lieu, en intérieur et en extérieur.
Il s’agit donc d’un spectacle « Hors les murs ».
Ce choix est impulsé par la volonté de rencontrer un public non-initié au théâtre, un public lambda,
toutes classes sociales confondues. Un public qui ne passe pas les portes d’un théâtre pour assister à un spectacle.
De par sa forme (conférence), il pourra jouer dans une salle de réunion, dans une cour, un gymnase, un hall, sur une
place de village mais aussi dans un théâtre (permettant une proximité scène salle).
Il est primordial pour ce spectacle d’avoir une proximité avec le public, car certains moments de jeu se déroulent
avec le public et au milieu du public.
Possibilité de programmer ce spectacle en intérieur et en extérieur.
POUR QUEL PUBLIC ?
Tout public à partir de 14 ans.
Dans le cadre de festival, de programmations culturelles,
ce spectacle convient à un public familial à partir de
14 ans.
Ce spectacle convient parfaitement à des lycéens et des étudiants
en établissements supérieurs (BTS/IUT/ FAC…).
A la sortie du spectacle, en mars 2016, une tournée s’est déroulée
dans les lycées agricoles de Franche-Comté, en partenariat
avec la Draaf.
Les retours des élèves, souvent venus assister au spectacle
«à reculons », ont été très positifs, ainsi que les retours des
professeur(e)s et proviseur (e)s. Ayant joué devant des
classes de la seconde jusqu’aux classe de BTS, ce spectacle
est particulièrement pertinent pour des élèves de première/
terminale et BTS.
Dans le cadre de représentations scolaires, une discussion autour de l’égalité fille-garçon,
du sexisme et des préjugés est animée par Sandrine Bouvet, auteure du spectacle.
Les professeur(e)s de français, SVT, histoire-géographie peuvent ensuite développer en cours les thèmes abordés
dans le spectacle.
« Les femmes, lorsqu’elles manquent d’ambitions, et/ou se laissent écraser, sont autant blâmables que les hommes
lorsqu’ils sont sexistes et arrogants. »
Simone de Beauvoir.

LA FORME :
Il s’agit d’un spectacle mené sous la forme d’une conférence.
L’adresse au public est donc directe et le jeu interactif avec le public est privilégié.
Ce spectacle est en interaction avec le public : une personne du public est amenée à jouer un personnage,
des questions sont posées, des définitions sont lues par des spectateurs….
Il n’y a pas de régie lumière.
Afin d’accentuer le côté vrai-fausse conférence, ce spectacle joue en intérieur avec l’éclairage initial de la salle et en
extérieur à la lumière du jour.
La forme théâtrale est réaliste pour évoluer progressivement vers un jeu décalé, afin de créer des situations
comiques entre les deux personnages principaux.
Un troisième personnage, se trouvant dans le public depuis le début («baronne»), intervient à la moitié du spectacle
et vient chambouler le déroulement de la conférence. Ce personnage-ci est interprété dans un registre tout à
fait réaliste. De part sa sincérité, il vient bousculer le public émotionnellement.
Ce personnage passe pour un spectateur jusqu’au bout.
A travers trois personnages (Mme de Chamoineau, Mme Duprés et Valérie), le spectateur est au milieu de
trois points de vues différents et peut, le temps du spectacle, questionner son propre point de vue…
L’objectif est de détourner le côté sérieux imposé par le thème en proposant une forme où le rire rythme l’écriture.
Par expérience, je constate qu’aborder un thème difficile à travers le rire, permet de désamorcer les peurs, les comportements
réfractaires et les jugements.
Le rire et l’humour rassurent et rassemblent. Le rire nous unit et permet l’autodérision, deux dimensions
permettant également de toucher tout type de public, initié ou non au théâtre.

NOTES D’INTENTION DE LA PORTEUSE DE PROJET :
L’idée d’un spectacle traitant du sexisme et plus largement des inégalités homme/femme est présente depuis des
années dans ma tête.
« Ma vie rêvée » traite du décalage entre le fantasme et la réalité dans le monde du star-système, de la chanson.
Mais également de ce que les médias et la télévision imposent aux femmes pour participer à ce type d’émission :
correspondre au diktat de la minceur, de la mode et d’un certain comportement féminin.
Avec « Les Simone », j’entre dans le vif du sujet, de façon frontale et interactive avec le public : ce que nous permet
la conférence.
Je redéfinis certains mots utilisés à tort et à travers, sans vraiment savoir ce qu’ils signifient : féminin, masculin,
féminité, virilité, machisme, féminisme,….
Le féminisme, par exemple, est un ensemble d’idées politiques, philosophiques et sociales cherchant à promouvoir
les droits des femmes et leurs intérêts dans la société civile.
Cependant aujourd’hui, ce mot « féminisme » est mal vu, dépassé, ce terme fait peur alors que le sens est toujours
d’actualité.
De même je joue de ce terme générique qu’est «La féminité», qui devient le nouveau visage de l’aliénation
féminine.
En réponse à cette féminité décervelée réduite à son apparence, le personnage de Simone Duprés représente la
« femme sauvage » qui créé sa vie, instinctive et connectée à sa part féminine et masculine.
Il est également question de la domination masculine. Car l’objectif se situe bien là : mettre l’accent sur la domination
masculine, malheureusement encore présente partout : dans le monde du travail, la politique, dans le
rapport au corps (la séduction, la sexualité, le diktat de la minceur), et surtout dans la gestion de la famille.
Néanmoins, le but n’est pas de dresser un procès à l’encontre des hommes, mais de mettre le doigt sur une réalité
bien ancrée dans notre société française : le retour et/ou la valorisation d’un schéma Homme Femme traditionnel.
Je souhaite aussi montrer que ce système de domination masculine a un effet pervers sur les hommes également.
Parce qu’ils se sentent obligés de se conformer au rôle de… dominant.
C’est cela que la société attend d’eux : être les plus forts. Et certains hommes n’ont pas envie d’être identifiés à cela.
L’objectif est donc de mettre à jour les stéréotypes liés à «l’homme, le vrai» et « la vraie femme ».
Je souhaite questionner, bousculer nos préjugés, rire de nos peurs, de nos contradictions, de nos différences
au-delà de notre identité sexuelle.
Ceci afin de réconcilier l’homme et la femme, mais aussi la part féminine et masculine en chacun de nous. Car
la féminité et la masculinité sont en chaque être humain.
L’homme qui rejette sa part féminine (sensibilité, vulnérabilité) et la femme qui rejette sa part masculine (puissance,
courage), vont tous deux développer la colère et la peur, sources de frustrations qui se répercuteront dans leur rapport
homme/femme et plus largement dans la société.
MUSICALITÉ :
La recherche de la compagnie, qui consiste à trouver un pont entre théâtralité et chant/musique, se poursuit
en filigrane sur cette création. Une des conférencières anime un atelier de libération par le chant. C’est pourquoi elle est tout naturellement amenée à utiliser le chant, très ponctuellement .
Dans ce spectacle, le contenu théâtral est beaucoup plus présent que le contenu musical. En effet, la présence répétitive de moments chantés n’était pas justifiée sur ce spectacle. Le choix est de privilégier le sens et non la forme,
donc il ne s’agit pas de mettre du chant et/ou de la musique à tout prix si cela n’est pas nécessaire.

L’ÉCRITURE :
L’écriture s’appuie sur des écrits littéraires, des courants de pensées, des citations, des statistiques.
Une séquence a été écrite sur la base d’improvisations à partir d’un thème ou d’une situation : Ken et Barbie ou les clichées de la féminité/virilité, ou le glissement vers les violence conjugales.
* Sources littéraires (par ordre d’influence) : essais, documentaires, BD…
– « King Kong théorie » Virginie Despentes
– « La domination masculine » film de Patric Jean
– « Beauté Fatale : les nouveaux visages d’une aliénation féminine » Mona Chollet
– « Les Monologues du vagin » Eve Ensler
– « Comment parler de l’égalité filles-garçons aux enfants » Jessie Magana
– « Les Crocodiles » Témoignages sur le harcèlement et le sexisme ordinaire mis en dessins pas Thomas Mathieu (BD)
– « Femmes qui courent avec les loups » Clarissa Pinkola Estés
– « Femmes du monde » Véronique Cloitre
– « Le conflit : la femme et la mère » Elisabeth Badinter
– « Petit traité contre le sexisme ordinaire » Brigitte Grésy
– « Quand les femmes prennent le pouvoir » Liliane Delwasse et Frédéric Delpech
– Articles dans le magazine « Causette » / « Marianne » / « Télérama »…
– « Le deuxième sexe » Simone de Beauvoir
– « Ainsi soit Benoîte Groult » / « Olympe de Gouges » Catel (Roman graphique)
– « Des salopes et des anges » Tonino Benacquista (BD)
– Sources INSEE 2014 : statistiques

CONTACT :
Cie Va Savoir Pourquoi,
Chez Marie-Noëlle Otz,
83, rue Fontaine Écu
25000 Besançon
06.95.37.49.38
cie.vasavoirpourquoi@gmail.com
www.cievasavoirpourquoi.com

Informations complémentaires

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